Pourquoi faut-il un examen pour piloter un drone ?
Différencier les amateurs des professionnels
Cet examen professionnalise notre métier. Il lui donne une valeur et un cadre juridique. Il nous différencie des utilisateurs non professionnels qui font n’importe quoi !
Pour éclairer notre propos, la DGAC (Direction générale de l’Aviation Civile) a dénombré 33 signalements de drones par des pilotes de ligne aux abords d’aérodromes accueillant du trafic commercial au cours de l’année 2015, et 27 autres au cours du premier semestre 2016.
Connaître ses droits
Lorsque vous serez titulaire de votre titre de télépilote, vous serez à même d’éviter de vous retrouver accidentellement dans une situation critique. Quand bien même vous seriez l’auteur d’une infraction, vous pourrez vous défendre en ayant connaissance des règles qui vous sont imposées.
Dans le cas où une autorité ou une tierce personne viendrait à vous imposer des contraintes ou des interdictions de survols abusives, vous pourrez y faire face et imposer vos droits.
Ce nouvel examen télépilote n’est pas qu’une nouvelle contrainte pour exercer notre activité, c’est aussi la reconnaissance de notre profession.
L’ouverture d’un examen depuis juillet 2018
ATTENTION ! L’examen théorique télépilote est ouvert depuis juillet 2018
et devient la référence obligatoire pour devenir pilote de drone professionnel.
Durée 1h30 et 60 QCM. Vous devez obtenir 75% de réponses justes (45/60).
La calculatrice n’est pas autorisée à l’examen !

Ai-je besoin d’être professionnel pour utiliser mon drone ?

Pour utiliser votre drone à des fins commerciales, vous devez le faire en étant un
télépilote professionnel. Pour cela vous aurez obtenu le certificat théorique ET suivi une formation pratique. Vous aurez également déposé votre Manuel d’Activité Particulière (MAP) auprès de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC).
Et même si le drone pèse moins de 800 grammes.
L’objectif est de professionnaliser le métier de pilote
Certes le parcours pour devenir pro est assez compliqué… Mais il s’agit de professionnaliser le métier de télépilote, et surtout de le valoriser, en mettant ceux qui exploitent illégalement un drone à des fins commerciales face à leurs responsabilités.
Ils se mettent hors la loi et devront tôt ou tard répondre de leurs actes devant la justice.</p>
Si vous faites l’effort de suivre les consignes et d’être dans « les clous », ce sera gagnant pour vous : la chasse aux activités de télépilotage illégales est franchement lancée par les forces de l’ordre, la justice et la DGAC. Ils cherchent aussi (et surtout !) à protéger le citoyen lambda (risque de chute d’un drone, collision avec un aéronef habité, etc…)
Déclarer le nombre d’heures de vol
La réglementation vous impose de consigner vos vols pour déclarer chaque année le nombre d’heures de vol réalisées par domaine d’activité et par scénario.
C’est le « bilan annuel d’activité » à faire obligatoirement en janvier.
Les éléments d’importances sont :
- connaître vos heures de vol par scénario opérationnel.
- la répartition estimée des heures de vol par domaine d’activité.
- assurer un suivi de la sécurité avec la synthèse des problèmes que vous avez pu rencontrer au cours de l’année.

La notion d’ESPACE AÉRIEN

L’existence de plusieurs classes
L’espace aérien est divisé en plusieurs classes : A, B, C, D, E, F et G.
Pour notre activité, nous pouvons évoluer en classe B, C, D.
Seulement après avoir obtenu l’autorisation du contrôle aérien.
Le télépilote d’un aéronef est responsable de l’application des règles de l’air à la conduite de son aéronef.
L’obligation d’être en bonne condition physique
Un aéronef télépiloté sera exploité de manière à présenter le moins de danger possible pour les personnes, les biens ou d’autres aéronefs. Le télépilote s’assurera d’être en parfaite condition physique et psychologique avant d’entreprendre un vol, il fera l’étude attentive des bulletins et prévisions météorologiques disponibles.
Le vol à l’intérieur d’une zone interdite ou réglementée se conforme aux restrictions de l’État et est soumis à autorisation.
Un aéronef n’évoluera pas à une distance d’un autre aéronef telle qu’il puisse en résulter un risque d’abordage.
2 règles en vigueur
La règle de la priorité de passage
Les aéronefs sans personne à bord télépilotés doivent céder le passage aux aéronefs habités. Lorsque deux aéronefs se rapprochent de face ou presque de face et qu’il y aura risque d’abordage, chacun d’eux obliquera vers sa droite.
La règle de l’heure
Le temps utilisé sera le temps universel coordonné (UTC). Il est exprimé en heures, minutes et secondes. La journée est de 24 heures et commence à minuit.

Un livre blanc gratuit
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